28 mai 2025 : Journée mondiale de l'hygiène menstruelle

Publié le Mis à jour le 27/05/2025 | Temps de lecture : 3 minutes

En France : 1 femme sur 3 est confrontée à la précarité menstruelle, notamment chez les jeunes. 4 millions de femmes et personnes menstruées manquent de protections périodiques. L’État et l’ensemble des acteurs de terrain poursuivent leur mobilisation pour promouvoir l'égalité des genres et garantir la santé de toutes les femmes en France.

Renforcer l’accès aux produits de première nécessité pour leur hygiène menstruelle 

Agir sur la santé des femmes, c’est en 1er lieu leur permettre d’avoir accès aux produits de première nécessité pour leur hygiène menstruelle. Ainsi :

  • Dans le cadre du Pacte des Solidarités, 15 millions de protections périodiques ont été distribuées à 200 000 femmes en situation précaire, notamment des femmes à la rue et des femmes détenues et grâce à la mobilisation de 4,9 millions d’euros en 2023. Le financement de ces actions a été porté à 5,7 millions d’euros en 2024.
  • Les protections périodiques réutilisables (culottes et coupes menstruelles) remboursées fin 2025 par la sécurité sociale pour les jeunes jusqu’à 25 ans et pour tous les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire (C2S), quel que soit l’âge.
  • Parce que la précarité menstruelle touche également les étudiantes, le Gouvernement a mis en œuvre la distribution gratuite de protections menstruelles au sein des universités françaises. Des distributeurs ont ainsi été installés dans l'ensemble des résidences universitaires, des restaurants universitaires et des services de santé universitaires (SSU), pour un budget de 8 millions d’euros.
  • Une meilleure information sur la composition des produits de protection intimes. Plus de 2,8 milliards de produits de protection intime, dont près de 2 millions de culottes menstruelles, sont vendus chaque année en France. Une femme utilise entre 6 000 et 13 000 produits de protection intime jetables durant sa vie et aucune réglementation n’obligeait les fabricants à indiquer la composition des produits de protection intime. Le gouvernement a adopté le 30 décembre 2023 un décret qui permet de mieux informer les usagers sur les produits de protection intime et les risques liés à leur composition et leur utilisation, en renforçant les mentions à apposer sur l’étiquetage et/ou la notice de ces produits.
  • Pour les plus jeunes, des expérimentations visant à la sensibilisation et la distribution à destination des élèves du second degré dans 9 territoires expérimentaux. Ces actions, financées par une enveloppe de 300 000 euros par le ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, sont actuellement en cours de déploiement dans les établissements scolaires qui sont, pour la plupart, situés en zone prioritaire ou en milieu rural. En plus de la distribution gratuite de protections hygiéniques, les élèves, filles et garçons, sont sensibilisés sur les menstruations, la diversité des produits de protection, les précautions d’usage et d’hygiène, les risques sanitaires mais aussi sur la déconstruction des tabous et des préjugés relatifs aux règles.

Lutter contre le tabou des règles pour en faire un sujet d’hygiène et d’éducation de l’ensemble de la population

Depuis 2017, l’Etat participe au financement de l’association Règles Elémentaires qui forme les personnels de l’action sociale et sensibilise la population à la prise en compte des règles et à une meilleure connaissance de ce phénomène. 

 

Choisissez un thème pour personnaliser l'apparence du site.