Lutte contre les mutilations sexuelles : nouvelle campagne de sensibilisation « Les vacances, c’est fait pour s’amuser, pas pour être mutilée. »

Publié le | Temps de lecture : 3 minutes

#Alerte excision

Aujourd’hui en France, on estime à près de 139 000 le nombre de femmes excisées.

Dans le monde, ce sont plus de 230 millions de femmes et de filles qui sont concernées par ces violences.

Les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont une violation des droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles. Elles portent gravement atteinte à leur dignité, leur intégrité, leur santé, voire à leur vie. 

Aucune tradition, coutume ou croyance ne peut justifier de telles pratiques qui sont profondément enracinées dans des inégalités historiques entre les femmes et les hommes. Elles sont sévèrement punies par la loi française, y compris lorsqu’elles sont pratiquées à l’étranger.

Commises sur des mineures de 15 ans, les mutilations sexuelles féminines constituent des crimes passibles de 15 ans à 20 ans de réclusion criminelle. 

Chaque année, des jeunes filles courent toujours le risque d’être mutilées à l’occasion d’un séjour à l’étranger, où la pratique se perpétue.

Une nouvelle campagne pour sensibiliser les jeunes filles et leur entourage avant le départ en vacances d’été

 

Dans le cadre du plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2023 - 2027)  « Toutes et tous égaux », une nouvelle campagne portée par  Excision, parlons-en ! est déployée pour sensibiliser les jeunes filles, leurs parents, leur entourage et les professionnels, avant le départ en vacances d’été, aux risques liés à l’excision.

La campagne, qui vise également le grand public, a pour nouveau slogan : 

Les vacances, c’est fait pour s’amuser, pas pour être mutilée. 

Elle valorise les parents protecteurs et les progrès accomplis, sans minimiser la gravité de la situation.
Cette campagne est composée d’un kit de communication, en libre accès et gratuit, qui contient :

La campagne sera déployée à l’échelle nationale et s’affichera sur 1 000 abribus du 25 juin au 2 septembre 2025. 
Elle sera également diffusée dans les établissements scolaires, les centres de protection maternelle et infantile (PMI), les consulats des pays concernés, ainsi que sur internet et les réseaux sociaux. 

Les numéros d’urgence

Si vous êtes témoin ou confrontée au risque d’une excision ou d’une autre mutilation, vous pouvez contacter ces numéros et plateformes :

  • 17 - La police et la gendarmerie
  • 114 - En remplacement du 15, 17 et 18 pour les personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques
  • 112 – Les services d'urgence européen

  • 15 – Les urgences médicales (SAMU)

  • 18 – Les pompiers
     

    Ces numéros d’urgence sont gratuits et peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit.
     

  • La plateforme d'accompagnement des victimes (PNAV) via la Page d'accueil | Arrêtons les violences pour échanger par tchat avec la police et la gendarmerie depuis l’étranger.

  • Si vous êtes française résidant à l’étranger, en cas d'urgence, vous pouvez également contacter le consulat de France de votre lieu de résidence.

En savoir plus :

Sur la lutte contre les mutilations sexuelles féminines 

Sur l’association Excision, parlons-en 

Consulter la page sur les mutilations sexuelles féminines sur arretonslesviolences.gouv.fr

Vous aussi, relayez la campagne et soutenez la lutte contre les mutilations féminines.

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