Reconnaissance du préjudice subi sur le fondement de la législation pénalisant l'avortement
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Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, une proposition de loi portée par la sénatrice Laurence Rossignol visant à reconnaître les souffrances physiques et morales subies par les femmes condamnées pour avoir avorté illégalement avant la loi de 1975.
« Cette proposition de loi est un acte de justice envers ses milliers de vies brisées par des lois injustes et trop longtemps effacées de notre mémoire collective.
L’histoire de l’avortement, c’est l’histoire de nos mères, de nos grands-mères, de toutes ces femmes anonymes qui ont refusé de plier.
C’est l’histoire de générations de combattantes et de combattants, de militantes féministes et de citoyennes et de citoyens, qui ont battu le pavé, défilé dans nos rues, affronté les menaces, la répression, pour exiger que les femmes puissent enfin décider pour elles-mêmes.»
Aurore Bergé, Ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations